Approche d’une topographie canoniale : le cloître de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers (Ve-XVe siècle)

Par Clélia Tricard
Publication en ligne le 13 novembre 2020

Résumé

The cloister of Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers was established during the Middle Ages. Evidence of its existence, whether textual or archaeological, allows us to follow its evolution over the period. It did not form a single block: its structures were gradually integrated into the overall space of the collegiate church. Its limits interrogate, like the meaning of the word claustrum used by the canons in their textual documentation. The definition of the cloister's built space and its use results from the convergence of textual and archaeological sources which had to be mobilized equally in the context of a multidisciplinary study. It turns out that the cloister of Saint-Hilaire-le-Grand was a place of memory, integrated into the liturgical life of the community, whatever the period envisaged since its first traces in the 9th-10th century until the 15th century. It is also a place of life, which combines the buildings necessary for a common life, although it is special because of the status of the canons. Acts from the end of the Middle Ages (13th-15th centuries), however, question the legal coloring of the cloister in the eyes of the members of the chapter. Be that as it may, it is undeniably a pivotal point in the space reserved for the canons, at the same time the structuring framework of the community, the place of liturgical life and the confluence of circulations within the canonical complex.

Le cloître de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers s’est constitué au long du Moyen Âge. Les preuves de son existence, qu’elles soient textuelles ou archéologiques, permettent de suivre son évolution sur la période. Il ne s’est pas formé d’un bloc : ses structures se sont intégrées progressivement à l’espace global de la collégiale. Ses limites interrogent, comme le sens du mot claustrum utilisé par les chanoines dans leur documentation textuelle. La définition de l’espace bâti du cloître et de son utilisation résulte de la convergence des sources textuelles et archéologiques qu’il a fallu mobiliser à part égale dans le cadre d’une étude pluridisciplinaire. Il en ressort que le cloître de Saint-Hilaire-le-Grand était un lieu de mémoire, intégré dans la vie liturgique de la communauté, quelle que soit la période envisagée depuis ses premières traces au IXe-Xe siècle jusqu’au XVe siècle. Il s’agit aussi d’un lieu de vie, qui cumule les bâtiments nécessaires à une vie commune, bien qu’elle soit particulière en raison du statut des chanoines en question. Des actes de la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles) questionnent cependant sur une coloration juridique du cloître aux yeux des membres du chapitre. Quoi qu’il en soit, il est indéniablement un point pivot de l’espace réservé aux chanoines, à la fois cadre structurant de la communauté, lieu de vie liturgique et confluence des circulations au sein du complexe canonial hilarien.

Mots-Clés

Texte intégral

Clélia Tricard a mené son mémoire de Master 2 « Approche d’une topographie canoniale : le cloître de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers (Ve-XVe siècle) » sous la direction d’Eric Sparhubert à la FLSH de l’Université de Limoges (année universitaire 2018-2019). Ses études, orientées sur les cloîtres canoniaux séculiers, entrent dans les nouvelles dynamiques de recherches autour des cloîtres, de leur articulation avec les édifices de culte, et de la manière dont ils sont vécus par les communautés.

1L'église Saint-Hilaire-le-Grand a des origines anciennes et est implantée sur le site d'une nécropole antique. Elle est fondée sur le tombeau d'Hilaire, le premier évêque attesté historiquement de Poitiers. Une première communauté de clercs assurant le culte du lieu est attestée dès le VIe siècle. Sous l’impulsion des réformes carolingiennes, ces clercs sont organisés en chapitre de chanoine en 808. Le site ainsi que sa communauté entretiennent alors des relations étroites avec des acteurs puissants du pouvoir politique, comme les souverains carolingiens (Louis le Pieux notamment) ou les comtes de Poitou à partir du Xe siècle. Ces derniers sont en effet les abbés laïcs du chapitre, bien qu'en réalité, celui-ci soit dirigé au quotidien par le trésorier ou le doyen, selon les périodes. Nous avons donc affaire à une communauté influente. Le cœur de la vie quotidienne de cette importante communauté de chanoines semble être le cloître. Le cloître est un objet d’étude complexe, difficile à identifier dans les sources textuelles en raison de la définition fluctuante de ce terme. Le sens du terme a évolué dans le temps mais il varie aussi en fonction des contextes d’utilisation dans les actes. Par conséquent, le mot ne recouvre pas forcément une réalité topographique ou monumentale aisément définissable. Nous avons néanmoins envisagé le cloître comme l'espace de vie des chanoines, composé des bâtiments nécessaires à la vie communautaire entourés d’une muraille. En effet, le cloître ne prend pas sens de la même manière en contexte monastique et en contexte canonial. Il ne répond pas à un modèle architectural strict et normalisé. Chaque cloître est unique et présente des spécificités qui répondent aux besoins locaux de chaque communauté canoniale. Une étude sur un temps long a donc été nécessaire afin d'observer les évolutions du claustrum. Elle s'étend ainsi du Ve jusqu'au XVe siècle, des premières observations archéologiques jusqu'aux dernières étapes d'évolutions médiévales du site. Les enjeux d'un sujet comme celui-ci résident dans la méthode de travail et l'usage de sources variées permettant de révéler toutes les potentialités de réponses et d'explorer diverses pistes. Il a été ainsi nécessaire d'aborder la question par l'angle de la pluridisciplinarité. Le site de Saint-Hilaire-le-Grand est en effet particulièrement riche pour deux raisons. D'une part, la masse documentaire textuelle rassemblée et transcrite au XIXe siècle par Louis Rédet1 constitue une manne pour le chercheur sur une chronologie médiévale large. D'autre part, son potentiel archéologique qui a été en partie exploité lors des fouilles préventives de 20082 nourrit la réflexion sur l'articulation du site. La convergence de ces deux types de sources est essentielle pour comprendre l'organisation de l'espace bâti autour de l'église, la composition du cloître et son fonctionnement.

Définition du claustrum et cadrage chronologique

2Le cloître est délimité à l’extrémité sud par un bâtiment construit au XIe siècle3, le cellier et au nord par la nef de l‘église4. Les éléments manquent cependant pour connaître avec certitude ses limites sur les parties ouest et est. Une galerie aurait été édifiée autour du XIIe siècle menant de l’église jusqu’au cellier. Au cœur du cloître se tient un mausolée, construit à partir du Ve siècle et qui a été préservé jusqu’au XVe siècle5. A cette période, le cloître serait composé de quatre galeries6. Une des particularités de Saint-Hilaire vient de sa topographie : les constructions de l’espace claustral ont été adaptées à la topographie du terrain, en pente vers l’ouest et se développent donc sur des terrasses. De manière plus large, le cloître est entouré depuis le Xe siècle par le castrum sancti Hilarii7 dont les articulations avec le cloître restent incertaines. Cette morphologie, observable par reconstruction synthétique des différents éléments que nous avons, est le résultat d’évolutions et de transformations qui s’étendent en trois étapes essentielles. Avant le Xe siècle, est construit un premier mur de clôture, dont les dimensions de grande ampleur interrogent sur sa fonction. Il peut être ainsi rattaché autant à une première étape de clôture qu’à une partie du castrum. Ce dernier est construit par Èble entre 936 et 9428, alors trésorier de Saint-Hilaire-le-Grand mais aussi frère du comte de Poitou, Guillaume III Tête d’Etoupe, abbé laïc de la communauté. L’articulation avec le castrum reste un point névralgique de cette étape dans l’histoire du cloître. Cette période est marquée par les premières mentions de celliers9 qui semblent être rattachés à la communauté, sans que l’on puisse clairement les situer dans l’espace claustral, et par la conservation du mausolée du Ve siècle. Le cloître roman est en quelque sorte le premier cloître observable à Saint-Hilaire-le-Grand. Convergent à cette période les vestiges archéologiques ainsi que les textes. C’est en effet au XIIe siècle que le mot cloître (claustrum) apparaît dans les sources textuelles de la communauté10. Les archéologues supposent qu’à cette époque une galerie à l’ouest aurait été édifiée mais elle pose encore de gros problèmes de datation11. L’élément le plus marquant est la construction du grand « cellier » au cours du XIe siècle, en parallèle des travaux de la collégiale. Ce grand bâtiment venant s’appuyer sur l’ancien mur de clôture forme désormais la limite sud de l’espace claustral. Le cloître de la fin du Moyen Âge est un cloître investi par la communauté qui y réside. Ce n’est pas une période de construction, mais une période de remaniements de l’espace. Les aménagements les plus notables sont ceux réalisés dans le cellier12. Les textes mentionnent également le claustrum entre le XIIIe siècle et le XVe siècle13. On peut donc noter la permanence du cloître. Il se définit progressivement mais ne semble jamais abandonné. Au contraire, il ne cesse d’être aménagé par la communauté qui l’occupe. L’importance du cloître à Saint-Hilaire se ressent dans la façon dont les chanoines l’investissent, ce qui peut être approché grâce aux sources.

Un lieu de mémoire et de liturgie

3Le cloître de Saint-Hilaire est un lieu de mémoire pour la communauté, et ce, dès les périodes les plus anciennes. Un des témoignages les plus évidents de l’importance de cet espace comme lieu de mémoire est le mausolée dont la construction remonte au Ve siècle14. On n’en connaît pas les destinataires. Néanmoins, la présence d’un tel édifice à proximité du premier sanctuaire d’Hilaire rappelle à quel point son tombeau a pu être attractif. Il contient trois sarcophages. La communauté accordait une importance notable à cet édifice. En témoigne le fait que les chanoines l’ont préservé jusqu’au XVe siècle. Ils l’ont aménagé au cours de la période. Son ancienneté est probablement une explication de sa valeur aux yeux du chapitre. Construit à une époque qui se rapproche de celle d’Hilaire, il rappelle par ce biais la mémoire du saint lui-même (d’autant plus que les reliques semblent avoir disparues pendant quelques temps de l’église). La présence visible du mausolée pendant près de mille ans, témoigne symboliquement de l’ancienneté de la communauté et de la continuité du service liturgique. Le mausolée sert l’image du prestige des chanoines. Bien qu’il n’apparaisse absolument pas dans les textes qui sont parvenus jusqu’à nous, le mausolée nous est connu par l’archéologie et soulève un point central de l’évolution du cloître médiéval de Saint-Hilaire. Il se trouve être au cœur de l’espace claustral. On aurait pu penser qu’il gênerait les circulations, mais au contraire, il était probablement intégré à celles-ci par le biais de la liturgie. Les aménagements apportés régulièrement à son sol pourraient aller dans ce sens. De même, la galerie observée par les archéologues pourrait tout à fait matérialiser un parcours liturgique ponctué par une station au niveau du mausolée. Il n’est pas le seul élément de l’espace claustral à insuffler une valeur mémorielle à cet espace et à être intégré dans le parcours liturgique. Les sépultures observées en nombre autour et dans l’espace claustral de Saint-Hilaire y participent. Une en particulier se trouvait sous la galerie de cloître, mais la chronologie de ces sépultures est très diverse et très large. Certaines sources, pour des périodes postérieures au Moyen Âge, citent des chapelles, peut-être à l’intérieur de l’espace claustral. En d’autres termes, le cloître, par les différents éléments qui le composaient, se trouvait, à côté de la collégiale, au cœur de la vie liturgique de la communauté.

Un lieu de vie

4Le cloître est, par définition, l’espace de vie quotidienne de la communauté. Il est donc parcouru quotidiennement par les chanoines, ainsi que tous ceux qui les assistent dans leur mission comme les coûtres15. C’est dans la cadre de la pratique quotidienne d’un espace qui doit correspondre aux besoins d’une vie en commun que se pose la construction de certains bâtiments, comme le cellier. Construit au XIe siècle, il dispose d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Son ampleur interroge cependant sur sa seule fonction de cellier16. Il pourrait aussi abriter un réfectoire. Cette question s’intensifie d’autant plus à partir des XIVe-XVe siècle quand la communauté engage des travaux qui scindent le rez-de-chaussée et l’étage en deux, créant non plus deux pièces, mais quatre17. Cette division s’explique probablement par de nouveaux besoins de la communauté qui nécessitent une redistribution des fonctions des espaces. Il est en revanche difficile d’associer des fonctions précises de ces espaces, les sources manquant pour les attester. Le cloître comme lieu de vie est un point nodal où convergent les circulations. Il y a plusieurs types de déplacements qui peuvent être considérés comme quotidiens : approvisionner le cellier, venir manger, s’occuper des dons de nourriture... Toutes ces activités sont susceptibles d’être reliées au grand bâtiment du XIe siècle supposé cellier. Le rez-de-chaussée sert au stockage, mais il n’est pas impossible que l’étage ait d’autres fonctions. Le cellier est alimenté depuis l’extérieur et la galerie permet de rejoindre le bâtiment depuis l’église. Il n’y a pas d’accès identifié depuis le rez-de-chaussée du bâtiment vers l’étage. Il est donc fort probable qu’une porte permettait d’y accéder depuis les terrasses hautes du cloître pour rentrer de plein pied à l’étage à la fin du Moyen Âge. Ces activités concrètes se rapportent à la vie commune et quotidienne de personnes qui vivent ensemble. S’y ajoutent la prière libre, la lecture dans le cloître, la méditation, autant d’activités que les clercs exercent et qui sont souvent effectuées dans le cloître. Nous soulignerons aussi le soin particulier apporté à son nettoyage par les coûtres, dans un acte qui incarne une des rares mentions du claustrum dans la documentation18. On comprend d’ailleurs qu’il s’agit plutôt ici d’un cloître à galeries. Tous ces témoignages, même succincts, laissent un aperçu du cloître, laisse un aperçu vivant d’un espace organisé pour les activités de la communauté.

Un cadre juridique ?

5Si le claustrum est indéniablement un espace de vie, cela ne veut pas dire pour autant que les chanoines y résident. Il semble que la norme soit l’inverse à Saint-Hilaire-le-Grand : les chanoines possèdent des maisons individuelles, dans lesquelles ils semblent habiter et qui sont hors de l’espace proprement réservé à la communauté. Ils habiteraient donc hors du cloître. Néanmoins, la définition du cloître est fluctuante, y compris pour la communauté. Il semblerait que dans certains cas, le terme recouvre une acception plus large. C’est ce que suggère une charte datée du 16 avril 1396, dans laquelle l’archevêque de Bordeaux présente ses excuses au chapitre pour avoir pénétré dans le cloître en résidant dans une des maisons qui s’y trouvait19. Il est techniquement impossible qu’une maison soit implantée dans un cloître, qui s’entendrait au sens de cloître à galeries. Cela signifierait que le terme claustrum est utilisé pour désigner un espace plus vaste, mais que les chanoines considèrent toujours comme relevant de l’enceinte canoniale. Il est néanmoins difficile d’en cerner les limites. On peut logiquement penser qu’elles coïncidaient avec celle du bourg Saint-Hilaire, dont les chanoines étaient les seigneurs ecclésiastiques. Il s’agit de l’espace réel de juridiction du chapitre. L’archevêque, par cet acte signifiant bien qu’il ne souhaitait pas venir lutter contre les privilèges du chapitre, prendrait alors sens. En utilisant le mot « claustrum », il désigne ici la seigneurie ecclésiastique. Cependant, il est aussi envisageable de considérer que cloître et bourg sont bien distincts. A ce moment-là, il faudrait comprendre qu’il existe une zone claustrale plus large que la simple zone au sud de l’édifice, mais moins étendue que le bourg. Mais que reste-t-il alors des fortifications du castrum datant du Xe siècle ? Les chanoines ont pu garder la mémoire de ces anciennes murailles qui font partie de l’histoire, y compris temporelle de la communauté. Le fait que l’archevêque de Bordeaux n’a pas remarqué lors de sa visite qu’il avait pénétré dans le cloître est doublement intéressant. Cela nous montre, d’une part, que la lecture des limites du claustrum dans le paysage urbain n’était alors pas évidente. Mais d’autre part, la nécessité de produire l’acte et sa conservation minutieuse par la communauté prouvent que cette entité, qu’est le claustrum, revêtait encore une importance pour les chanoines de Saint-Hilaire. Cet acte de la fin du Moyen Âge nous permet donc d’interroger le sens qu’on aurait pu lire de manière linéaire du mot claustrum. Il semble recouvrir d’autres acceptions, peut-être propres à la manière dont la communauté de Saint-Hilaire conçoit l’espace qui l’entoure et sur lequel elle exerce une influence indéniable. L’utilisation du mot cloître renforcerait ainsi le lien fort de domination entre les chanoines et leur territoire.

6L’essai de synthèse concernant le cloître de Saint-Hilaire n’est pas exhaustif. Il donne un aperçu de son étude et insiste sur quelques points essentiels qui font ressortir le caractère inédit de l’espace claustral hilarien. Cet ensemble permet d’appréhender l’évolution d’un site sur le temps long et d’observer les modalités de définition d’un espace réservé à des religieux. Le fait qu’il s’agisse de chanoines séculiers et non de chanoines réguliers ou de moines a indéniablement influencé sur développement et sa définition si particulière. Il permet d’interroger l’investissement progressif et graduel d’une communauté sur cet espace de vie aménagé. Il permet aussi de d’appréhender que les chanoines se font de cet espace, qui a pu évoluer au cours de la période. L’originalité du cloître de Saint-Hilaire tient aux éléments constituant ce cloître, à l’usage de cet espace, et de l’écart potentiel entre sa définition théorique et la réalité à laquelle on le rattache. Le cloître au cœur du chapitre a donc été à la fois l’enjeu d’un temps, d’une communauté, et d’une étude.

7[Concernant l’illustration]

8Synthèse par phasage chronologique du cloître de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers et de son environnement. Réalisé par Clélia TRICARD sous Illustrator, d’après le cadastre de 1837, février 2019.

Anna Trumbore Jones, « “The Most Blessed Hilary Held an Estate”: Property, Reform, and the Canonical Life in Tenth-Century Aquitaine », Church History, n°85 (2016), p. 1-39.

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Notes

1 Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire de Saint-Hilaire de Poitiers », Mémoires de la société des Antiquaires de l’Ouest, Poitiers, t. 1, 1847, t.2, 1852.

2 Anne Jégouzo (dir.), Emmanuel Barbier, Sacha Kacki et Guillaume Pouponnot, Le cloître de la basilique Saint-Hilaire : évolution et transformation d’un complexe religieux du ive siècle, Rapport final d’opération fouille archéologique, vol. 1-2-3, Poitiers : Inrap GSO, 2011.

3 Emmanuel Barbier et Anne Jégouzo, « Un nouveau bâtiment du cloître de Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers (xe-xive siècle) », Archéologie médiévale, n46 (2016), [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

4 Cf. plan ci-dessous.

5 Emmanuel Barbier et Anne Jégouzo, « Un nouveau bâtiment du cloître de Saint-Hilaire-le-Grand… », op. cit., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

6 Ibid., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

7 Luc Bourgeois, « Le castrum de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers aux xe et xie siècles » in Espace et territoire au Moyen Âge. Hommages à Bernadette Barrière, Bordeaux, Ausonius Éditions, 2012, p. 409‑422.

8 Ibid., p. 418.

9 N°50, p. 59-60. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit., t. 1, 1847.

10 N°105, p. 115-116 et N°106, p. 116-118. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit., t. 1, 1847.

11 Anne Jégouzo (dir.), Emmanuel Barbier, Sacha Kacki et Guillaume Pouponnot, Le cloître de la basilique Saint-Hilaire…, op. cit., p. 233.

12 Ibid., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

13 N°248, p. 275-282. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit, t. 1, 1847. N°327, p. 53-54, N°344, p. 95-98. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit., t. 2, 1852.

14 Emmanuel Barbier et Anne Jégouzo, « Un nouveau bâtiment du cloître de Saint-Hilaire-le-Grand… », op. cit., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

15 Appelé aussi custode dans certaines communautés, le coûtre est « chargé de l'organisation matérielle du culte dans la cathédrale ou la collégiale où il exerce parfois le droit de justice ».

16 Emmanuel Barbier et Anne Jégouzo, « Un nouveau bâtiment du cloître de Saint-Hilaire-le-Grand… », op. cit., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

17 Ibid., [en ligne]. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/2779. Consulté le 15/12/2019.

18 « nétoieront toutes les sepmaines le cuer de ladicte église dedans les gerveis et ladicte église et les cloistres d'icelle aux six festes annuelles, comme à Noèl, à la saint Hilaire, Pasques, la Penthecouste, à la miaoust et à la Toussainct ». N°344, p. 95-98. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit., t. 2, 1852.

19 « et hospitati fuerimus in domo habitacionis venerabilis viri domini Johannis Berlandi canonici ecclesie beatissimi Hilarii Pictavensis, quam domum ignorabamus fore infra claustrum dicte ecclesie ». N°327, p. 53-54. Louis Rédet (éd.), « Documents pour l’histoire… », op. cit., t. 2, 1852.

Pour citer ce document

Par Clélia Tricard, «Approche d’une topographie canoniale : le cloître de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers (Ve-XVe siècle)», Tierce : Carnets de recherches interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie [En ligne], Numéros parus, 2020-4, Lauréats, mis à jour le : 15/04/2021, URL : https://tierce.edel.univ-poitiers.fr:443/tierce/index.php?id=420.

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