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Les mémoires du siège de Louisbourg (1758)
Par Thierry Sauzeau
Publication en ligne le 13 novembre 2020
Table des matières
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Les mémoires du siège de Louisbourg (1758) (version PDF) (application/pdf – 3,8M)
Texte intégral
Document 1
Carte de l’Acadie 1713-1755]
1En janvier 1717, la France acceptait de signer la Triple Alliance avec Londres et Amsterdam ; les relations internationales entraient dans une nouvelle ère, celle du balance of power. La crise financière, aggravée par la faillite du système de Law, commandait parallèlement une réduction drastique des effectifs de la marine royale qui passa de 70 à 30 navires entre 1713 et 1721. Cette réduction de la force navale n’était pas pour déplaire à Londres. La prise de possession et l'installation d'un point d'appui fortifié à l'entrée du Saint-Laurent n'en devenait que plus impérieuse. Parti de Rochefort, à bord du Samslack, le lieutenant du roi Joseph de Saint-Ovide mena une première expédition en 1713 et choisit le site du Havre-à-l’Anglois pour y fonder la nouvelle colonie. Dès 1717 et jusqu'en 1720, la monarchie dirigea vers l'île Royale des soldats, des vivres et de l'armement afin de marquer son territoire dans une zone où la présence britannique mettait en danger la souveraineté française. À partir de 1720, et pour deux décennies, la consolidation de la colonie fut à l'ordre du jour. Un véritable pont maritime relia Rochefort et Brest à Louisbourg, qui devint peu à peu l'étape essentielle de la navigation entre la France et le Canada3. Dans le même temps, la forteresse où était venue se fixer une partie de la bourgeoisie acadienne en exil devint une plaque tournante du commerce atlantique4.
Document 2
Plan de Louisbourg vers 1740
2Aux échanges officiels, respectueux du périmètre de l'exclusif colonial, s'ajouta bientôt un commerce interlope, animé par les négociants américains de Nouvelle-Angleterre. Vers 1740, on négociait à Louisbourg les fourrures canadiennes et la morue de Terre-Neuve, monnaies d'échange historiques du commerce franco-canadien, en grande partie contrôlé par les négociants de la Rochelle. Le port de l'île Royale était également animé par des flux de marchandises venues des Isles d'Amérique (sucre, mélasse, rhum, café) qui s'échangeaient contre des produits américains. À la fin de la Paix de Trente Ans, Louisbourg avait bien dépassé le projet stratégique des origines, impulsé par la puissance publique : la forteresse abritait une zone franche profitable aux Français et nuisible aux intérêts londoniens5.
3Au début des années 1740, un nouvel ordre s'ouvrit sur la scène internationale. La mort de l'empereur Charles VI de Habsbourg déséquilibra le balance of power. En janvier 1743, le décès du cardinal Fleury sonna la fin d'une politique pacifiste avec laquelle Louis XV était décidé à rompre. La France s’engagea dans la guerre de succession d’Autriche sur le front européen mais aussi sur le front atlantique. Son infériorité navale ne lui permit pas de défendre Louisbourg, qui tomba en 1745, au terme d'un siège de 47 jours. Dans les négociations de la Paix d’Aix-la-Chapelle, Louisbourg fut néanmoins restitué à la France, au grand dam des milieux négociants de Londres. Ce premier siège annonçait cependant le suivant, qui prit place en 1758. Ce fut le dernier siège de l’histoire de Louisbourg, la fin de la partie jouée entre Français et Anglais en Amérique du nord6. La chute de la forteresse laissait le Canada français à la merci des raids navals anglais dans le Saint-Laurent. Québec tomba en 1759, Montréal en 1760. La mémoire de ce siège ultime possède plusieurs dimensions. Dans le contexte impérial, la propagande anglaise le monta immédiatement en épingle, tant il figurait la mère de toutes les batailles menées en Amérique du Nord. Dans un second temps, c’est l’oubli qui s’imposa autour de cet épisode, tant en France qu'au Canada. Enfin, un regain d’intérêt s’est exprimé, à la fin du XXe siècle, sur fond de commémorations et de reconnaissance du fait francophone, par les autorités fédérales canadiennes.
Le siège de Louisbourg (1758)
4La position stratégique de Louisbourg, porte de l'Amérique française, cristallisa peu à peu les croissantes tensions franco-anglaises en prélude à la guerre de Sept Ans. La rivalité des deux empires coloniaux s'exprima dès 1754, à travers une série de batailles rangées autour d'une ligne de forts situés dans la vallée de l'Ohio. À cette première zone de contact conflictuel vint bientôt s'ajouter un second point chaud, sur le front maritime. Au printemps 1755, une escadre anglaise commandée par l'amiral Boscawen vint établir un blocus à l'entrée du golfe du Saint-Laurent. Les incidents se multiplièrent avant que les Anglais ne procèdent à un coup de force : la saisie, sur les bancs de Terre-Neuve, des navires de pêche à la morue battant pavillon français et la capture de 10 000 marins, en pleine paix. Enfin, les Acadiens francophones passés sous souveraineté britannique après 1713 furent victimes du Grand Dérangement, une opération de déportation politique organisée par le gouverneur anglais Charles Lawrence, afin de prévenir toute collusion entre ces french neutrals et les Canadiens français. Pour celles et ceux qui refusaient de se soumettre à l'autorité britannique il n’y avait d'autre choix que de se réfugier auprès des Français. Une partie des réfugiés gagnèrent Louisbourg tandis que les plus déterminés rejoignirent les troupes franco-indiennes qui s'organisaient alors dans les bois et sur les côtes de l'Acadie continentale (actuel Nouveau-Brunswick).
5Côté français, la résistance s'organisa sur les bases habituelles, en utilisant toutes les recettes qui avaient permis à la colonie de se maintenir en dépit d'un grave déficit démographique : la Nouvelle-France ne comptait pas 100 000 habitants quand les Treize Colonies américaines rassemblaient près de 2 millions de colons en 1756. La profondeur stratégique et les alliances indiennes permettaient aux Canadiens de mener une petite guerre faite d'escarmouches, de raids et de replis rapides. Le renfort des Acadiens ayant fui la déportation renforça d'ailleurs cette orientation. Encore ces tactiques n’étaient-elles envisageables que pour défendre les territoires continentaux de la Nouvelle-France. Le soutien fourni par le gouvernement de Louis XV s'appuyait essentiellement sur les villes de la vallée du Saint-Laurent et sur Louisbourg. Il se matérialisait par l'envoi de troupes convoyées sur des escadres vieillissantes, dont l'entretien coûtait cher, et grâce à des équipages difficiles à réunir, suite au coup de force de Boscawen.
6La confrontation annoncée autour de l'île Royale redonnait la primeur aux tactiques à l'européenne : ordre serré, colonnes de bataille, troupes régulières, siège. Les Anglais imposèrent leur agenda, car ils disposaient de la supériorité navale, tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif. Près de 2000 marins de la flotte et troupes de marines pouvaient être mis à disposition des opérations. Pour monter à l’assaut de Louisbourg, l’état-major anglais fit de plus le choix d'aligner plus de 12 000 hommes de troupes régulières, appuyés par 300 canonniers et 200 sapeurs. Les ressources françaises en troupes régulières étaient faibles. La garnison installée en 1748 comptait environ 1200 hommes des Compagnies franches de la Marine. Louisbourg était également la première place forte coloniale à accueillir une compagnie d'artilleurs. Formés à Rochefort, ils n’étaient qu’une cinquantaine, redoutablement entraînés. Des renforts furent acheminés depuis la France durant l'année 1755 : les régiments Bourgogne et Artois vinrent renforcer la garnison de quelques 550 hommes. Au début de l'année 1758 deux nouveaux corps de troupes traversèrent l'Atlantique : 700 hommes des Volontaires-Étrangers et 700 hommes du régiment de Cambis. La forteresse pouvait également compter sur une milice bourgeoise de 300 hommes et une centaine d'Acadiens, venus de l'île Saint-Jean, pour renforcer la garnison. Pour conserver la liberté de conduire des opérations de petite guerre, le gouverneur Drucour décida de prélever 50 volontaires de chaque régiment afin de créer un corps d'infanterie légère. Il pensait aussi pouvoir compter sur quelques dizaines de partisans, Canadiens, Acadiens et Amérindiens commandés par Boishébert, positionnés en baie de Miramichi, mais à quelque 800 km de là…
7Victime de la supériorité des Anglais, la stratégie navale des Français subit au début de l'année 1758 une série de revers. Partie de Toulon, une escadre de secours se retrouva chassée par la Royal Navy en Méditerranée et dut se réfugier dans le port espagnol de Carthagène. L'escadre de Rochefort, qui devait escorter un convoi de navires marchands pour Louisbourg et le Canada, subit elle aussi la pression anglaise qui retarda puis annula l'expédition. Le plan imaginé par l’Amirauté britannique était en marche : les renforts espérés n’avaient aucune chance d’arriver. L'état-major français organisa cependant un toute hâte l'appareillage d'une douzaine de vaisseaux, alourdis par des missions de transport. La seule réelle escadre armée pour la guerre, arriva finalement de Brest sous les ordres de l'amiral Duchaffault, mais elle évita Louisbourg pour débarquer le régiment de Cambis à Port Dauphin, avant de mettre le cap sur Québec. Au total, au début du mois de juin 1758 le gouverneur Drucour ne pouvait compter que sur 3500 défenseurs et autant de marins répartis sur cinq vaisseaux stationnés dans le havre de la forteresse. Face à lui, l'amiral Boscawen commandait une flotte de 23 vaisseaux et 18 frégates avec 2000 marins et troupes de marine, une centaine de transports montés par plus de 6000 marins du commerce, une armada qui transportait les 12 000 hommes du général Amherst et de son lieutenant, Wolfe.
8Au matin du 2 juin 1758, la flotte anglaise arriva en vue de Louisbourg. La forteresse occupait la presqu'île qui ferme le sud du Havre-à-l'Anglais, une anse de trois kilomètres de long, sur un large, ouverte sur l'Atlantique par une passe semée d’îlots. Le 8 juin, le général Wolfe se distingua en menant à bien, en dépit d’une forte houle, une difficile opération amphibie dans la baie de la Comorandière, située au sud de la forteresse. Progressant vers le nord, les Anglais contournèrent le havre et le 12 juin ils se rendirent maîtres de la tour du fanal, située sur la pointe Rosse, face a Louisbourg, en rive nord de la passe. Une semaine plus tard, les batteries anglaises entamaient le pilonnage d'artillerie qui allait durer cinq semaines. Sous le feu de l'artillerie, les défenseurs peinèrent d’emblée à empêcher la progression des assiégeants, qui parvinrent à aménager un retranchement à moins de 500 m au sud du rempart, sur une colline baptisée Green Hill (26 juin). Cette position anglaise, un temps ruinée au cours d’une sortie réalisée par un détachement du Royal Bourgogne (9 juillet), fut vite réinvestie par les Anglais qui dispersèrent en même temps les maigres renforts franco-indiens conduits par Boishébert (11 juillet). Sur mer, la frégate L'Echo, qui était parvenue à échapper au blocus était capturée par la Navy. Le 20 juillet, les sapeurs anglais s'approchèrent suffisamment du bastion Dauphin (rempart sud de Louisbourg) pour le miner et le faire sauter. Le lendemain, trois des cinq vaisseaux français (L'Entreprenant, Le Célèbre et Le Capricieux) furent incendiés par les mortiers des assiégeants. Moins d'une semaine plus tard, les 25 et 26 juillet, les brèches dans les remparts au sud et l'incendie des casernes laissaient entrevoir une issue d'autant plus proche que le vaisseau Le Prudent, qui couvrait de son artillerie le nord de la forteresse, était incendié à son tour.
Document 3
Infographie du siège de 1758
9Sept semaines plus tôt, les Français retranchés dans Louisbourg avaient bien compris, étant donné la disproportion des forces en présence, qu'ils ne lutteraient que pour leur honneur. Le 27 juillet, sous la menace d'une attaque générale, le colonel Amherst et l'amiral Boscawen imposèrent aux Français une reddition sans condition, les forçant à « capituler comme prisonniers de guerre ». Même l'honneur était perdu. Expédié en France, le gouverneur Drucour eut à répondre de sa conduite, que seule l'humanité envers la population civile avait guidée. Dans les semaines qui suivirent, Louisbourg, l'île Royale et l'île Saint-Jean, furent vidés de leurs habitants francophones tandis que les Anglais s'emparaient méthodiquement de l'ensemble de l'ancienne Acadie et même de la Gaspésie. Le 7 octobre 1758, sans attendre les traités mettant fin à la guerre de Sept Ans (1763), le roi d'Angleterre George II proclamait l'annexion anglaise de l’Acadie d’Utrecht7.
Un siège entre mémoire anglaise et amnésie française (XIXe siècle)
Document 4
Le siège par John Ince 1758
Document 5
L’incendie du Prudent par Richard Paton, 1770]
Document 6
Louisbourg’s ruins par Thomas Wright, 1770
Document 7
Le monument de la GSCW
Une mémoire entre médiation et médiatisation
Document 8
Timbre-poste Yvon Leblanc
Document 9
Planche 1 Yvon Leblanc
Conclusion
10La mémoire du siège de Louisbourg a finalement vécu des fortunes diverses de part et d'autre de l'Atlantique et en fonction des époques. La chute de la forteresse, en 1758, a fait figure de traumatisme pour l’honneur français, dans une société d'Ancien Régime qui plaçait cette valeur au-dessus de toute autre considération. À la honte française d'avoir dû rendre les armes, sans s'être vu accorder les honneurs de la guerre par l'adversaire, a répondu dans l'immédiat après-guerre de Sept Ans, l’expression du triomphe britannique d'avoir conquis, en faisant sauter le verrou de la forteresse, la totalité de l'Amérique du Nord. À moyen terme, le XIXe siècle a consacré l'oubli du siège de 1758. Côté britannique, il s'agissait de consacrer la victoire culturelle des anglophones sur les francophones, dans une Acadie où tout devait d’abord contribuer à glorifier la Conquête et ensuite faire oublier le temps du Régime français. Louisbourg fut rasé, abandonné, oublié. Côté français, la page de la Nouvelle-France était bel et bien tournée, alors que se construisait un second empire colonial. Il aura fallu attendre le dernier tiers du XXe siècle pour voir revivifiée la mémoire de Louisbourg. Dans un mouvement typiquement anglo-saxon, c'est à l'initiative privée d'un patron de presse locale que l'histoire et l'archéologie de la forteresse ont d'abord été réveillées. C'est ensuite par le relais de la politique culturelle fédérale, à travers son agence Parks Canada, que le réveil de la mémoire est intervenu à son tour. Louisbourg reconstruit s’est inscrit dans le cycle de commémorations lancé pour célébrer la fondation du Canada français (1604 – 1608). À l'occasion des commémorations (2004 – 2008) la mémoire du siège de 1758, confondue avec celle de la construction de la forteresse, a aussi traversé l'Atlantique. C'est alors qu'en France, on s’est souvenu, tant de l'aventure singulière d'un chantier de construction militaire improbable, soutenu depuis Rochefort, que de la tragédie de sa chute et de la perte du Canada qu’elle a entraînée. Mère de toutes les batailles entre les impérialismes français et anglais en Amérique du Nord, la mémoire du siège de Louisbourg a acquis toutes les dimensions d’une épopée, et c’est fort logiquement qu’elle a pris place au sein d’un jeu de stratégie mondialement connu.
Notes
1 Sébastien Martin, Rochefort arsenal des colonies au XVIIIe siècle, Rennes, PUR, 2015, 398 p.
2 Lucien Bély, « La paix d’Utrecht ou le modèle de l’équilibre européen », dans Bély L., L’art de la paix en Europe : Naissance de la diplomatie moderne, Paris, PUF, 2007, p. 465-481.
3 Maurice Berry, « La forteresse de Louisbourg et la France », Vie des arts, 46/1967, 30–31.
4 Camille Gabet, « Le rôle de l’arsenal de Rochefort dans les premières années de la colonisation de l’île Royale », dans Rochefort et la mer, Université francophone d’été, Jonzac, 1988.
5 Kenneth Banks, Chasing Empire across the Sea: Communications and the State in the French Atlantic, 1713-1763, Montreal, McGill-Queen’s University Press, 2002.
6 A. J. B. Johnston, Endgame 1758. The Promise, the Glory, and the Despair of Louisbourg's Last Decade, France Overseas: Studies in Empire and Decolonization Series, Cape Breton University Press, 2008.
7 René Chartrand, Louisbourg 1758, Osprey Publishing, 2000, 96 p.
8 Nathalie Le Gris, Les premiers topographes militaires anglais : au Canada de 1759 à 1800, Vie des Arts, 18 (74), 35–39, 1974.
9 The New York Public Library, Digital Image ID : 54917, A View of Louisbourg in North America, by Pierre-Charles Canot (French, 1710–1777), after Charles Ince (British, 1758), aquarelles dans Scenographia Americana, Or, A collection of views in North America and the West Indies. Neatly engraved by Messrs. Sandby, Grignion, Rooker, Canot, Elliot, and others; from drawings taken on the spot, by several officers of the British Navy and Army. Recueil de vues de L'Amerique septentrionale et des indes occidentales, Gravés d'après les desseins pris sur les lieux par différens officiers des troupes et de la marine angloises, published by John Bowles, Robert Sayer, Thomas Jefferys, Carington Bowles, and Henry Parker, 1768, 36.4 x 52.6 cm.
10 Rémy de Gourmont, Les Français au Canada et en Acadie, avec 50 gravures, Paris, Firmin-Didot, 1888.
11 A. J. B. Johnston, « Forteresse de Louisbourg : un rendez-vous avec l’Histoire », dans Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française, 2007, http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-350/Forteresse_de_Louisbourg, consulté le 06 novembre 2019.
12 A. J. B. Johnston, « McLennan, John Stewart », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003, http://www.biographi.ca/fr/bio/mclennan_john_stewart_16F.html, consulté le 06 novembre 2019,
13 Sandrine Chabre, « Etienne Verrier, ingénieur du roi en Nouvelle-France : contraintes et gestion du chantier de Louisbourg (1724-1745) », Études canadiennes / Canadian Studies, 82 | 2017.
14 Les archives de travail d’Yvon Leblanc ainsi que sa documentation sont consultables et téléchargeables à : http://www.krausehouse.ca/krause/FortressOfLouisbourgResearchWeb/DBTextWorksResearchFortress/default.htm , consulté le 06 novembre 2019.
15 Archives départementales de la Charente-Maritime, Amirauté de Louisbourg, B 265-283, B 6109-6125.
16 Mickaël Augeron et Dominique Guillemet dir., Champlain, de Brouage aux Grands Lacs : cinq siècles d'échanges entre le Centre-Ouest français et l'Amérique du Nord (XVIe-XXIe s.), Geste Editions, La Crèche, 2004, 414 p. ; Marc Saint-Hilaire, Alain Roy, Mickaël Augeron et Dominique Guillemet, Les traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes, Presses Universitaires de Laval, 2008.
17 Laura Huet, L’activité économique en Acadie et le contexte colonial atlantique : un marché lucratif lié au cabotage acadien ? (1667 – 1755), Mémoire de Master 2 d’Histoire, Poitiers/Moncton (New-Brunswick, Canada), 2011, 178 p. ; Olivier Puaud, Les marins « rapatriés » de Nouvelle France dans les ports du Centre-Ouest atlantique (1763-1815), Mémoire de Master 2, Poitiers, 90 p. ; Olivier Puaud , La Compagnie de l'île Saint-Jean (1715-1724), Mémoire de Master 1, Poitiers, 117 p. Prix des Amitiés acadiennes 2005 ; Stéphane Wimart, D’un fleuve à l’autre. L’arsenal de Rochefort et le port de Québec durant la Paix de Trente Ans (1713-1744), Mémoire de Master 2, Poitiers/Laval (Québec, Canada), 2005, 106 p.
18 Aurélien Bernard, titulaire d’un master recherche en histoire moderne (Les relations entre Rochefort et l’Amérique du Nord française sous la Régence 1714-1721, Poitiers, 2006) et d’un master « Patrimoine, tourismes et multimédia » de l’Université de Poitiers, a développé au service régional de l’inventaires Poitou-Charentes, le site « Sur les traces de la Nouvelle France », à l’adresse, http://decouverte.inventaire.poitou-charentes.fr/decouverte/sur-les-traces-de-la-nouvelle-france/decouvrir/ (consulté le 06 novembre 2019).
19 Marc Jouanny et Françoise Mamolar, Louisbourg, un rêve d'Amérique, 52 minutes, © France Télévision – Eliocom – Megara Films, 2013.
20 Collectif, Louisbourg, phare du Nouveau Monde, SMAM éditions, La Rochelle, 65 p.
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